Une commune culturelle pour tous et toutes

Nous voulons que l’art et la culture soient accessibles à tous et toutes. Nous voulons également que la participation à l’activité et l’éducation artistique soit stimulée et facilitée pour garantir une diversité et une richesse dans la vie culturelle.La culture est un espace qui réunit, qui nous pose des questions, qui fait réfléchir sur la société dans laquelle on vit. La culture nous aide à comprendre et à s’émanciper. Investir dans la culture, c’est valoriser l’humain. Investir dans l’humain c’est essentiel.Molenbeek est si riche en culture(s)… qu’il est évident de soutenir « Molenbeek for Brussels 2030 », la candidature de Molenbeek comme Capitale européenne de la culture.

Ce que nous voulons

Un. Un meilleur accès à la culture

  • Faisons entrer l’art et la culture dans l’école : dans le programme, par les excursions, par une offre d’activités culturelles pendant l’extrascolaire.
  • Nos centres culturels (Karreveld, Maisons des cultures, MoMuse, Académie) soutiennent les artistes Molenbeekois.es avec une attention à la diversité culturelle. Intégrons toutes les disciplines artistiques dans cette offre.
  • Nos infrastructures publiques (écoles par exemple) s’ouvrent aux associations culturelles pour l’organisation de leurs ateliers et activités en soirée et en week-end.
  • Nous intervenons activement auprès des infrastructures privées pour qu’elles s’ouvrent aux artistes molenbeekois (locaux de répétition, salle d’événements).
  • Nous œuvrons auprès des pouvoirs supérieurs pour créer une « ruche culturelle », avec des locaux de répétition, et un studio d’enregistrement accessibles financièrement aux artistes débutants.
  • Nous créons un conseil des cultures, qui a comme mission de soutenir les artistes, de répertorier les besoins et de développer l’offre culturelle.
  • Nous augmentons la valeur des chèques culture-sport pour que les jeunes aient accès à une offre culturelle et puissent s’inscrire pour des ateliers culturels ou dans des académies.
  • Engageons des programmateurs venant de différents horizons pour que tous les habitants de la commune bénéficient d’une offre culturelle riche et dans laquelle ils peuvent se reconnaître.

Deux. Molenbeek, Capitale culturelle

  • Nous soutenons la candidature de Molenbeek for Brussels 2030, la candidature de Molenbeek pour Capitale européenne de la culture.
  • Nous soutenons le projet du futur pôle créatif Manchester.
  • Nous stimulons la création d’un pôle de formation des métiers artistiques.

Trois. Pour une culture diverse, transparente et libérée de la contrainte du profit

  • Mettons en avant le contenu, la qualité de la culture, au lieu du rendement (prix, quantité de visiteurs, spectateurs, participants, etc.). 
  • Gardons les grandes multinationales à distance de notre politique culturelle. L’art et la culture ne peuvent pas être dépendants du sponsoring (le Tax Shelter, les banques, les industries, la Loterie Nationale, etc.). Toutes ces formes de sponsoring font des travailleurs culturels des instruments de la publicité. Remettons la gestion de la vie culturelle dans les mains des pouvoirs publics. 
  • Le contrôle des structures publiques de gestion culturelle doit être fait par des commissions mixtes et représentatives (politiques, acteurs culturels et citoyens de tous milieux).
  • Appliquons une politique interculturelle associant néerlandophones, francophones et les cultures issues des différentes migrations. Nous proposons de favoriser les échanges transversaux et la mise en commun dans les centres culturels, les maisons de jeunes, les maisons de quartier, les écoles, mais aussi les échanges de pratiques et des projets de terrain. 
  • Nous portons une attention particulière aux pratiques culturelles populaires et issues des cultures de l’immigration.

Vision

La culture peut élargir et approfondir notre compréhension du monde, de la société et de nous-mêmes. Elle peut nous aider à nous émerveiller, à oser aller à contre-courant et à penser en dehors du cadre étroit qui nous est imposé par le pouvoir. L’art et la culture ont un rôle fondamental à jouer lorsqu’il est question d’aller vers une société plus inclusive, plus juste, plus solidaire et plus humaine. 

C’est une vision qui est à l’opposé de la politique actuelle de marchandisation, qui empêche l’accès pour ceux qui ne savent pas payer. Cette vision-là soumet la culture au commerce et favorise une minorité en étouffant l’émergence de nouvelles formes d’art. Il convient de se donner les moyens, au niveau local, de découvrir la création artistique et culturelle, d’appréhender la création des autres et de pratiquer la sienne. La simple consommation culturelle ne nous satisfait pas. Pour nous, la pratique culturelle, créer soi-même et partager la création des autres, s’inscrit dans un mouvement interactif qui favorise le dialogue et renforce la cohésion des communautés locales. 

Pendant la période Covid, le pouvoir politique a fait une distinction entre les secteurs soi-disant « essentiels » et les secteurs « non essentiels ». La culture n’était clairement pas considérée comme essentielle par les responsables politiques. Elle a subi des décisions qui ne se sont pas accompagnées des mesures d’aide nécessaires. Les artistes et techniciens ont été livrés à leur propre sort, mais ils n’étaient pas résignés. Le secteur s’est mobilisé avec de multiples actions (StillStanding, No Culture No Future…), largement soutenues par le public. La députée fédérale du PTB Nadia Moscufo était à leurs côtés dans la rue, mais également au Parlement, où nous avons réussi à faire adopter une proposition de résolution, en plein pic de la crise, demandant des mesures d’urgence en faveur du secteur culturel.

Parallèlement aux différentes luttes pour que le secteur culturel soit suffisamment soutenu pendant la crise Covid, nous avons soutenu à plusieurs reprises, que ce soit dans la rue ou dans les parlements, la réouverture du secteur culturel dans des conditions sanitaires sûres.

Toutes et tous nous portons en nous un potentiel artistique et culturel, que nous pouvons apprendre à exprimer en découvrant ce que d’autres ont exprimé avant nous, ce que d’autres expriment autour de nous. Cette expression, c’est notre humanité, ce que nous sommes à nos propres yeux et aux yeux des autres, par nous-mêmes et par les autres. Ce sont nos aspirations, nos rêves, nos questions, notre réflexion, notre soif d’émancipation, notre aspiration au beau. Bien plus, elle nous permet de concevoir et de défendre des idéaux humains, de les rendre vivants, de contribuer à l’émergence d’une société plus juste, plus humaine.

Musique, théâtre, poésie, littérature, danse, peinture, sculpture, photographie, cinéma, création numérique… On nous propose chaque jour des œuvres que nous sommes invités à nous approprier de manière active, à rendre sous des formes que nous cueillons et faisons passer par notre sensibilité propre.

La commune est le premier lieu où nous pouvons disposer des outils de connaissance et de création de la culture : bibliothèques, cinéclubs, académies, écoles, centres de jeunes, chorales, clubs du troisième âge, maisons de quartier, centres culturels, cercles folkloriques… La commune, si elle développe une véritable politique culturelle populaire, peut nous fournir ces outils dans notre vie quotidienne et près de chez nous. Elle peut soutenir les initiatives de citoyens souhaitant favoriser la création et le partage, avec une préoccupation toute particulière au soutien de ces initiatives citoyennes. Elle peut aider à éveiller les talents, les nourrir, susciter les vocations. Elle peut rendre la culture et l’art reconnus plus accessibles et compréhensibles. Elle peut favoriser le regard critique et l’expression de nouveautés culturelles. Elle peut contribuer à l’éclosion, dans les quartiers, les rues, de lieux de vie et de rencontre où les cultures différentes se découvrent et s’enrichissent, dans un métissage à l’image de la réalité des quartiers. Elle peut construire les premiers éléments de l’éducation à une culture à vivre ensemble, pour renforcer des valeurs justes et ouvrir sur une vie locale foisonnante, solidaire, harmonieuse, et productrice de fraternité et de progrès. Elle peut, enfin, soutenir l’engagement des artistes et des travailleurs de la culture qui chaque jour contribuent à cette œuvre essentielle, primordiale, dans des conditions aujourd’hui faites de précarité, de fragilité sociale, de manque cruel de moyens pour la création et la transmission.

À un moment de crise profonde, où l’économie toujours plus au service des plus riches, est génératrice d’angoisse, de désespoir, de désœuvrement, de division et de méfiance, les choix politiques qui sont faits au niveau local peuvent nous aider à résister à ces fléaux, à dégager les pistes d’un avenir meilleur, et d’un présent fait de nos désirs d’humanité, de liens, de solidarité, de combat pour nos valeurs et pour une vie digne.

Mais des économies dans le domaine de l’art et la culture ont contraint certaines organisations et artistes à arrêter leur travail. Cela a produit une perte de talents : le public en est la première victime. On pousse les artistes vers la logique du marché qui leur fait perdre leur liberté d’expression et les oblige à s’adapter à un contexte où la publicité, la concurrence et le profit sont déterminants. C’est une perte énorme d’autant plus que cette offre « commercialisée » est souvent inaccessible matériellement et elle est par conséquent antidémocratique. Faire des économies publiques et transformer en marchandise l’art et la culture : ça revient à exercer une pression insupportable sur le personnel de nombreuses organisations. Les travailleurs culturels vivent de plus en plus de risques sociaux et économiques. Tous, dans ce secteur, sont par conséquent affaiblis.

Aujourd’hui, certaines communes confient la gestion de la culture à de grandes boîtes de communication privée, comme Live Nation, qui dirigent la culture selon une logique commerciale et néolibérale. Dans le même temps, des structures populaires sont privées de subsides. Tout cela est une question de choix politique. Nous faisons le choix de la vie, de la culture vivante, d’une humanité riche et diverse, d’enfants, d’adolescents, d’adultes, de femmes et d’hommes capables d’appréhender, de comprendre, d’apprécier l’art et la culture, reconnus, populaires, locaux, mondiaux ; désireux et en situation de créer eux-mêmes, de donner ce qu’ils ont de meilleur, de partager les questions et les hypothèses de réponses, de créer ensemble les outils du dialogue, de l’échange et de la solidarité. Nous faisons le choix d’une commune proche de ses habitants, contrôlée par eux et soucieuse de leur proposer des services publics et des outils d’expression, de découverte, de connaissance, et de favoriser le partage des idées et des aspirations.

Un. Un meilleur accès à la culture

Nous voulons que chacun d’entre nous ait la possibilité de participer à la vie culturelle. Il faut donner à tous et toutes les outils qui permettent de créer des œuvres artistiques. L’école a, à ce niveau, un rôle fondamental. Nous voulons accorder une place plus importante à la culture dans l’éducation et proposer des cours d’initiation aux différentes formes d’art tout au long du parcours scolaire, à partir du niveau préscolaire. La culture à l’école est plus qu’une simple excursion. Elle doit faire partie intégrante du programme scolaire. Aux Pays-Bas, l’enseignement prévoit des coordinateurs culturels dans les écoles primaires. Un certain nombre d’heures est mis à leur disposition spécifiquement à l’art et la culture. Ils veillent à ce que les écoles, les institutions culturelles, les artistes et la commune interagissent pour garantir que chaque élève a le droit de vivre et d’apprendre à travers des activités artistiques. Nous pouvons compléter cela par une offre d’activités extrascolaires, en invitant des associations culturelles et sportives à organiser une activité à l’école, après les heures scolaires (ou pendant la pause de midi), comme cela se fait d’ailleurs déjà.

Dans l’enseignement secondaire, nous faisons appel à des artistes et à des opérateurs culturels. Nous accueillons toutes les disciplines artistiques et accordons une attention particulière aux expressions culturelles qui parlent aux jeunes, comme le mixage DJ, les clips vidéo, la photographie, le web design, la danse urbaine, le slam, le graffiti, etc. Nous donnons suffisamment de moyens humains et financiers aux écoles pour qu’elles mettent cela en place.

Nous avons des structures communales culturelles de qualité à Molenbeek, avec le Château de Karreveld, la Maison des cultures, MoMuse, l’Académie… Chaque centre culturel molenbeekois doit avoir comme ambition et mission de soutenir et de promouvoir des artistes locaux.

Nous avons des initiatives culturelles (partiellement) subventionnées publiquement à Molenbeek (Charleroi Danse, Vaartkapoen, L’épicerie, La Vallée, Mima, etc.). La commune de Molenbeek doit s’engager à intervenir et jouer l’intermédiaire entre les artistes locaux et ces centres afin de garantir que des initiatives locales puissent s’y programmer. De même, la Commune doit jouer l’intermédiaire envers les structures privées (par exemple Brussels Event Brewery), pour que les initiatives locales puissent s’y retrouver.

Nous pensons que Molenbeek nécessite une « ruche culturelle » : une infrastructure permettant à plein d’artistes de trouver un local de répétition pas cher, un studio d’enregistrement.

Pour beaucoup de gens, l’accès aux lieux et activités culturelles est compliqué : barrières financières, difficultés d’accès en transports en commun le soir, numérisation de la billetterie, etc. Spécialement pour les jeunes, qui sont dans un moment de leur vie où la musique, la photo et d’autres formes d’arts jouent un rôle important. La culture leur permet de se rencontrer et de lutter contre la méconnaissance de l’autre. Élargir l’accès à la culture pour tous, demande une série de mesures.  

Nous travaillons progressivement à ce que chaque jeune de 12 à 21 ans reçoive un chèque Culture-Sport de 400 euros par an, comme en Islande, pour profiter d’activités culturelles et sportives. Les exemples en France, en Espagne et en Allemagne montrent le succès immédiat de ce type de pass, qui permet aux jeunes de faire des découvertes culturelles. Ils peuvent aller à un concert de rap, une pièce de théâtre ou acheter un manga. C’est également un coup de pouce pour le secteur de la culture qui a du mal à se remettre des différentes crises successives. 

On veut augmenter la diversité dans l’offre culturelle, en renforçant la politique de quotas dans les programmations et les organes décisionnels. Ainsi on améliore la représentativité des jeunes, des femmes et des personnes issues de la diversité.

Deux. Molenbeek, Capitale culturelle européenne pour tous et toutes

Nous soutenons le projet Molenbeek for Brussels 2030, la candidature de Molenbeek pour Capitale européenne de la culture en 2030. Molenbeek a besoin d’un projet positif qui peut la faire rayonner. La richesse culturelle à Molenbeek en fait un candidat naturel. Nous soutenons l’ambition l’attention à la diversité et à la participation des acteurs locaux, qu’ils soient culturels ou associatifs, à cette candidature. Nous devons être la Capitale culturelle de tous et toutes.

Nous soutenons la création d’un pôle créatif à la rue Manchester, autour de l’implantation de Charleroi Danse. Nous nous investirons pour que ce pôle soit aussi accessible pour et ouvert aux initiatives locales.

La culture, ce ne sont pas seulement les artistes, mais aussi tous ceux et celles qui sont nécessaires pour se produire : les techniciens, ceux qui montent et démontent, qui font le son et la lumière, créent le podium, etc. Nous avons déjà une initiative Art2Work. Nous voulons stimuler le développement d’un pôle de formation pour les techniques du podium. Ainsi le pôle créatif peut vraiment créer aussi des opportunités de formation et d’emploi aux Molenbeekois.

Trois. Pour une culture diverse, transparente et libérée de la contrainte du profit

L’art n’est pas réservé aux personnes ayant des talents hors du commun, c’est une activité à laquelle tout être humain doit pouvoir accéder et dont il a besoin : en tant que public, mais aussi en tant que créateur. La culture ne devrait pas être enfermée dans une tour d’ivoire. Nous voulons valoriser l’art dans toutes ses formes : les pratiques artistiques classiques, mais aussi l’art amateur, la culture populaire, celle portée par les jeunes, les arts de la rue…

Nous faisons de la place pour tous les goûts et tous les genres, pour une vie artistique diverse qui permet à toutes les couches de la société de vivre une culture riche. Nous aspirons à une expérience culturelle active et nous voulons valoriser l’art dans toutes ses formes : les arts populaires, les arts de la rue, les arts portés par les jeunes, les arts classiques, l’art contemporain mais aussi l’art amateur.

Nous soutenons également davantage les associations qui permettent à des jeunes (et moins jeunes) d’exercer une forme d’art. C’est dans cet esprit qu’Amandine Pavet, députée PTB au parlement de la Communauté française, a défendu en 2023 l’instauration d’un Réseau Urbain d’Expression (RUE), suivant le modèle qui existe à Rennes. Ce dispositif permet aux citoyens et citoyennes d’utiliser des murs d’expression libre destinés à la réalisation de fresques artistiques, donne l’encadrement et les moyens aux partenaires locaux (associations, centres culturels, maisons de jeunes, mouvements de jeunesse, écoles…) de développer les initiatives liées à l’art urbain et d’assurer la réalisation et la maintenance d’une plateforme en ligne recensant tous les murs d’expression libre, les activités liées à l’art urbain, les artistes urbains et les parcours. Les communes de Bruxelles pourraient être des pionnières belges dans ce domaine.

Nous misons sur les initiatives culturelles de quartier, qui permettent aux gens de se découvrir et de s’enrichir mutuellement en se nourrissant de la vie qui anime leurs quartiers. En nous inspirant du modèle hollandais des Cultuurregisseurs, nous instaurons un réseau de coordinateurs culturels dans tous les quartiers. Ces coordinateurs encouragent les habitants et les artistes à exprimer et réaliser leurs idées, petites et grandes, dans le domaine culturel. Les coordinateurs culturels lient les aspirations culturelles des habitants avec les structures existantes. Ils aident à concrétiser ces aspirations, en trouvant, par exemple, des locaux de répétition ou le matériel nécessaire.

Nous misons sur les initiatives culturelles de quartier, qui permettent aux gens de se découvrir et de s’enrichir mutuellement en se nourrissant de la vie qui anime leurs quartiers. Nous diversifions la programmation de nos centres culturels pour atteindre toutes les couches et tous les segments de la population. Nous recrutons des programmateurs et du personnel venant d’horizons divers afin de pouvoir offrir un plus large éventail d’options culturelles où chaque personne puisse se reconnaître. Nous stimulons les échanges de programmation entre les différentes communautés du pays à travers des coopérations entre les lieux culturels francophones et néerlandophones et entre des organisations d’autres communautés. 

La réforme de l’État a entraîné une division de la culture entre les communautés linguistiques. Mais le secteur culturel n’en est pas découragé pour autant, et prend des initiatives multilingues. C’est Bruxelles qui prend le plus d’initiatives dans ce domaine. Notre commune est une commune multiculturelle cohérente. Mais les initiatives mélangeant plusieurs langues peinent à obtenir un soutien public. Malgré cela, de nombreux artistes et institutions culturelles – le KVS et le Théâtre national, par exemple – ne se laissent pas impressionner. Bruxelles peut ainsi se prévaloir d’une riche vie culturelle, l’une des plus riches d’Europe. Une approche systématiquement multiculturelle doit remplacer l’organisation séparée de la vie culturelle. 

Nous encourageons les initiatives qui dépassent les frontières linguistiques et culturelles, qui est l’ADN de notre commune, et nous voulons rapprocher les communautés.