Une commune qui investit dans sa jeunesse

Molenbeek est la commune la plus jeune du pays. Tous les jeunes méritent leur place dans leur commune. Tous sont des citoyens en plein développement, avec des rêves et des tas d’idées. Des idées sur leur avenir, mais aussi à propos de la commune dans laquelle ils vivent et à propos du quartier où ils résident, apprennent et rencontrent leurs amis. La commune doit soutenir toutes ces initiatives et associations dans lesquelles les jeunes s’épanouissent, s’engagent, et à travers lesquelles ils participent à la vie de la commune. La commune doit également fournir les infrastructures pour héberger toutes ces initiatives, et réellement donner la parole à la jeunesse.

Ce que nous voulons

Un. Chaque jeune a droit à une activité chouette et épanouissante

  • Nous invitons chaque organisation qui organise des activités pour les jeunes à Molenbeek d’en organiser régulièrement pendant l’accueil de midi ou l’accueil extrascolaire.
  • Nous renforçons l’Accueil Temps Libre (ATL) pour que tous les enfants de Molenbeek aient une activité extrascolaire épanouissante et encadrée au moins une fois par semaine. On ne veut qu’aucun enfant soit abandonné.
  • Nous soutenons les mouvements et organisations de jeunes et clubs sportifs qui assurent une partie importante des activités épanouissantes pour les jeunes : par des subsides, la formation de leurs bénévoles ou l’accès à des locaux adaptés.
  • Par des Pass culture et sport, la commune intervient dans les coûts d’affiliation à un club de sport ou une association culturelle.

Deux. Soutenir les projets des jeunes et la formation des jeunes bénévoles

  • MOVE asbl reçoit la mission de soutenir des groupes de jeunes dans la réalisation de leurs projets (associatifs, citoyens, sportifs ou culturels).
  • Toutes les écoles primaires doivent pouvoir ouvrir leurs salles et locaux pour les activités extrascolaires. Ces activités sont organisées par les associations socioculturelles, les clubs de sports, groupes de théâtre, musique, etc.
  • Pour les adolescents, on met l’accent sur l’engagement. Les ados ont besoin d’un sens à leur vie. Dans les écoles secondaires, on veut créer l’espace pour qu’ils découvrent ce sens. Que ce soit sportif, musical, humanitaire, technologique… Les jeunes de Molenbeek et le tissu associatif doivent pouvoir se retrouver.
  • Nous soutenons les associations pour former leurs jeunes animateurs, et pour leur offrir des activités rémunérées (plaines de jeux, animations dans les écoles pendant l’accueil de midi ou après l’école, des stages de vacances…)
  • Nous encourageons les associations et les gardiens de la paix à aller chercher activement les jeunes dans l’espace public pour les aider à trouver un point d’accroche.

Trois. Des espaces publics et infrastructures pour les jeunes

  • Nous ouvrons des salles d’études, des espaces de coworking et des studios gratuits ou abordables pour permettre aux jeunes d’étudier et de travailler sur leurs projets dans de bonnes conditions
  • Nous formons de jeunes animateurs pour animer les parcs et les espaces publics fréquentés par les jeunes. Ces jeunes (à partir de 16 ans) deviennent responsables pour leur propre zone, sous la supervision d’un coach professionnel du service jeunesse de la commune.
  • Nous arrêtons les contrôles d’identité discriminant certaines populations (profilage ethnique). La police doit se concentrer sur ceux qui commettent des délits.
  • Nous aménageons l’espace public de façon à ce que les jeunes s’y sentent chez eux, avec des terrains de foot, de basket, street workout, skate, des bancs, des sanitaires, des espaces verts, des fontaines d’eau potable, et des auvents pour s’abriter contre la pluie. Nous impliquons le secteur de la jeunesse et les associations culturelles et sportives dans cet aménagement.
  • Nous ouvrons des espaces pour des organisations travaillant avec les enfants et jeunes dans les locaux vides en bas de logements sociaux.
  • Nous élargissons les heures d’ouverture des maisons de quartier et des jeunes en soirée et embauchons le personnel nécessaire pour encadrer. Nous soutenons également la création de maisons de jeunes dans le haut de Molenbeek.
  • Nous mettons à disposition les salles de sport communales aux jeunes de moins de 26 ans, à des prix démocratiques et nous en ouvrons davantage. Le droit d’usage des salles de sport scolaires en soirée et en week-end doit être réparti sur base de critères objectifs.
  • Nous soutenons la proposition d’une piscine en plein air à Molenbeek, par exemple à la friche Gare de l’Ouest.
  • Nous plaidons auprès de la Région pour la création de plus d’infrastructures sportives et culturelles à Molenbeek.

Quatre. Donner la parole aux jeunes

  • Nous mettons en place un conseil des jeunes, avec des jeunes élus par les jeunes molenbeekois, et avec des représentants des organisations qui s’occupent avec la jeunesse, pour définir les priorités pour les 3 ans à venir. Nous lui donnons également un soutien professionnel pour que le conseil puisse réellement devenir un organe de participation.
  • Nous organisons des rencontres avec le conseil des jeunes dans chaque quartier afin de faire remonter les problèmes des jeunes et trouver des solutions en concertation avec eux. 
  • Le conseil des jeunes doit pouvoir disposer du droit d’initiative envers le conseil communal. Notamment en mettant des points à l’ordre du jour et en ayant un droit de veto.
  • Le conseil des jeunes doit pouvoir créer une commission d’attribution de subsides et d’occupation des infrastructures, composée d’associations de jeunesse, de jeunes molenbeekois et d’experts non molenbeekois.
  • Nous créons un lieu de rencontre numérique où les jeunes pourront poster des questions et des propositions au service de la jeunesse. Et où d’autres jeunes pourront s’exprimer ou appuyer ces propositions. Nous assurons une grande promotion autour de ce nouveau moyen de participation en ligne.

Cinq. Investir dans un Plan Job Jeunes

  • Nous garantissons aux jeunes en stage d’insertion professionnelle une formation ou une première expérience d’emploi, en renforçant la collaboration avec Actiris, la mission locale et le CPAS.
  • Nous créons une plateforme locale pour aider les entreprises locales, associations (para-) communales et services publics à trouver des candidats molenbeekois pour leurs offres d’emploi et jobs étudiants.
  • La mission locale anticipera les besoins de personnel dans les entreprises situées sur le territoire communal et établira des conventions pour que ces entreprises collaborent avec la mission locale pour former et embaucher des jeunes.
  • Ne nous contentons pas de formation occupationnelle ou de stages sous-payés : notre mission locale doit accompagner nos jeunes jusqu’à ce qu’ils trouvent un emploi digne.
  • Nous renforçons les initiatives de formation existantes et soutenons la création de nouvelles initiatives permettant de former notre population.
  • Nos services communaux ne collaborent pas à la chasse aux chômeurs.

Vision

Molenbeek est la commune la plus jeune du pays. La jeunesse de Molenbeek est diverse, pleine de talents et d’idées créatives. Notre commune héberge la championne du monde en jiu-jitsu Amal Amjahid, c’est le lieu où le comédien Abdel en Vrai a fait ses premières scènes, la commune où plusieurs rappeurs ont leurs origines, etc. Les jeunes Molenbeekois cherchent un sens à leur vie, un chemin à suivre. Mais nos jeunes ne sont pas suffisamment soutenus dans cette recherche. Ils ne sont pas écoutés, et abandonnés par le pouvoir public. On attend des années avant que des plaines de jeux soient mises dans un état acceptable, les infrastructures sportives sont chères ou indisponibles, le travail de quartier n’est pas suffisamment développé, etc.

Les jeunes sont aussi confrontés avec plein de difficultés : les jeunes travailleurs ont souvent du travail pénible, habitent dans des petits espaces de basse qualité, n’ont pas beaucoup d’offres de loisirs abordables, et sont confrontés avec des problèmes de santé mentale. Chaque jeune a besoin des circonstances pour s’épanouir et se développer. Chaque jeune doit pouvoir participer à une activité extrascolaire, que se soit culturel, sportif, associatif, ou autre. La jeunesse a une énergie et une créativité énorme, mais on doit l’offrir les opportunités et les moyens de réussir dans leurs projets.

Dans les médias, une image négative de notre jeunesse est mise en avant pour servir l’agenda des semeurs de haine. Nous ne permettons pas cela. Les jeunes ne sont pas le problème mais la solution. Ils sont des experts par excellence en ce qui concerne l’endroit où ils vivent. C’est pourquoi, en leur donnant la parole, nous pouvons découvrir un trésor de propositions et d’engagements. La commune doit permettre à nos jeunes de s’épanouir pleinement, d’exprimer leurs opinions et de pouvoir s’engager dans les projets qui leur tiennent à cœur. Leur donner une place, au sens littéral aussi : les jeunes ont besoin de plus d’espaces verts et d’espaces publics. De la place pour se retrouver entre eux et se défouler. Mais aussi des activités sportives, ludiques et culturelles accessibles.

Un. Chaque jeune a droit à une activité chouette et épanouissante

La lutte contre la pauvreté parmi les jeunes commence par l’amélioration de la situation de leurs parents. Mais des actions spécifiques sont aussi nécessaires et doivent cibler les jeunes eux-mêmes : un soutien dans l’enseignement et la création d’emplois pour les jeunes. Nous devons éviter coûte que coûte que les jeunes se retrouvent dans une situation sans emploi ou sans formation. Ici aussi, la commune a sa responsabilité.

Mais aussi des activités sportives, ludiques et culturelles sont importantes (y compris des services digitaux accessibles). Pour leur estime de soi, pour développer des compétences, pour se créer des amis et un réseau social, bref, pour son bien-être global. Ces activités contribuent positivement à une perspective d’avenir positive, et aident les jeunes à (re)prendre leur vie en main.

Aujourd’hui, les associations de jeunesse font un travail brillant. Nous parlons ici du travail professionnel du secteur jeunesse qui se met surtout au service des jeunes socialement plus vulnérables, mais nous parlons aussi du travail bénévole parmi les jeunes — les mouvements de jeunesse et clubs sportifs. Chaque week-end, chaque été, ceux-ci assurent à des milliers de jeunes les meilleurs moments de leur vie. Pour beaucoup de jeunes, les associations de jeunes sont leur seconde maison, un endroit où ils se sentent en sécurité, où ils se font des amis et peuvent se développer. Ces associations permettent aux gens de participer à la vie sociale, de sortir de leur isolement, leur permettent de s’épanouir et parfois les mettent même sur le chemin de leur premier emploi.

Tous les jeunes Molenbeekois ont droit à ce second foyer. Mais le secteur de la jeunesse ne reçoit pas les moyens nécessaires pour permettre un travail de qualité envers tous les jeunes. Certaines associations ont même vu diminuer leurs budgets ces dernières années. Et alors on s’étonne que certains jeunes se sentent abandonnés, passent à travers les mailles du filet et ne participent à aucune activité sociale ou sportive. C’est pourquoi nous investissons pleinement dans les différentes formes de travail parmi les jeunes.

Le travail professionnel avec les jeunes doit disposer de plus de moyens. Pour étendre son fonctionnement et permettre aux animateurs de jeunesse de répondre aux demandes d’aides des jeunes. Mais aussi pour lancer des antennes dans les quartiers où il n’y en a pas encore aujourd’hui. Nous voulons soutenir aussi les mouvements, associations et clubs sportifs, en leur donnant l’espace et la parole dans chaque école de la commune.

Deux. Soutenir les projets des jeunes et la formation des jeunes bénévoles

La jeunesse a des besoins mais aussi des idées sur comment remplir ces besoins. Beaucoup de jeunes veulent mettre en place des projets, mais ne sont pas soutenus par la commune. Beaucoup de gens et d’associations sont occupés avec la jeunesse. On veut soutenir ces organisations et les écoles en élargissant leur rôle.

Toutes les écoles primaires doivent pouvoir ouvrir leurs salles et locaux pour les activités extrascolaires. Ces activités sont organisées par les associations socioculturelles, les clubs de sports, groupes de théâtre, musique, etc.

Pour les adolescents, on met l’accent sur l’engagement. Les ados ont besoin d’un sens à leur vie. Dans les écoles secondaires, on veut créer l’espace pour qu’ils découvrent ce sens. Que ce soit sportif, musical, humanitaire, technologique… Les jeunes de Molenbeek et le tissu associatif doivent pouvoir se retrouver.

MOVE asbl reçoit la mission de soutenir des groupes de jeunes à la réalisation de leurs projets (associatifs, citoyens, sportifs ou culturels).

Nous soutenons les associations pour former leurs jeunes animateurs, et pour leur offrir des activités rémunérées (pleines de jeux, animations dans les écoles pendant l’accueil de midi ou après l’école, des stages de vacances…)

Nous stimulons les associations et les gardiens de la paix d’aller chercher activement les jeunes dans l’espace public pour les aider à trouver un point d’accroche.

Trois. L’espace public et l’infrastructure pour les jeunes

Les espaces publics, nous les aménageons de façon que les jeunes s’y sentent chez eux, et en évitant les conflits entre usagers. Il convient d’ailleurs d’accorder plus d’attention aux besoins des filles. Un choix ouvert d’activités sportives et ludiques invitera les jeunes à se rencontrer davantage dans ces espaces publics.

C’est ce qui ressort du « Big Ask », l’enquête parmi les jeunes, élaborée par RedFox, le mouvement de jeunes du PTB. À la question « comment les jeunes peuvent-ils avoir leur mot à dire dans la commune ? », 42 % répondent qu’il faut impliquer les jeunes quand la ville ou la commune réaménage les rues et les parcs.

La commune doit aussi donner plus de place aux jeunes à l’intérieur. De nos jours, les salles de sport affichent souvent complet. Mais le besoin existe aussi de pouvoir utiliser librement des infrastructures. Et en dehors des heures d’ouverture, ces infrastructures sont parfois désertes ; les salles de sport des écoles, par exemple, mais également les parkings. En investissant dans des concierges et animateurs, nous pouvons ouvrir de nouveau ces espaces et créer ainsi un nouveau domaine public. En proposant des activités parascolaires dans les bâtiments mêmes des écoles, nous rendons ces activités plus accessibles. Et cela permet de réconcilier certains jeunes avec l’école.

Les salles de fitness sont presque exclusivement aux mains d’exploitants privés. Ceux-ci appliquent souvent des tarifs très élevés. Avec la mise en place d’espaces publics de fitness et l’installation d’équipement de fitness dans certains espaces publics, les jeunes peuvent entretenir leur condition physique à des prix très raisonnables.

Quatre. Donner la parole aux jeunes

Les jeunes estiment ne pas être entendus ou pris en compte en matière de politique communale. Les jeunes estiment que les autorités communales les considèrent plutôt comme une source de nuisances plutôt que comme des partenaires à part entière pouvant participer à la construction de la commune d’aujourd’hui. La participation reste réservée à ceux qui arrivent à trouver leur chemin dans le labyrinthe des administrations de la commune.

Les autorités communales doivent donner l’opportunité aux jeunes de s’exprimer de toutes sortes de manières. En premier lieu, par les organes structurels de participation, comme les conseils de jeunes. Ceux-ci doivent devenir de véritables lieux de représentation et de participation des jeunes. Les conditions pour cela sont les suivantes : soutien professionnel, respect et appréciation de la part du politique. C’est pourquoi les conseils des jeunes doivent bénéficier du droit d’initiative au conseil communal. Et, alors, les jeunes pourront eux-mêmes présenter des points à l’ordre du jour.

Ceux qui ne sont pas en ligne directe avec le conseil des jeunes doivent aussi pouvoir déposer leurs idées sur la table. Pour cela, un instrument ouvert digital est nécessaire, par lequel les jeunes pourront avancer leurs questions et suggestions et recevoir le soutien des autres jeunes. Les services communaux s’engagent à répondre à chacune des questions et à traiter les propositions qui bénéficient du soutien d’un nombre suffisant de jeunes.

La politique communale de la jeunesse doit être en phase avec le monde des jeunes. Pour cela, la politique doit s’appuyer sur le travail professionnel du secteur jeunesse et sur ses liens au sein de l’enseignement. Alors, les jeunes pourront se faire entendre quand il y aura des changements en vue dans leur quartier, mais aussi être impliqués dans la mise en place de nouveaux projets. Sans un solide travail avec les jeunes, la politique ne peut pas arriver à une participation motivée des jeunes.

Cinq. Investir dans un Plan Job Jeunes

Nous voulons mettre l’accent sur un plan Jobs pour nos Jeunes. Nous voulons garantir à chaque jeune - immédiatement après ses études - de pouvoir faire une première expérience d’emploi. Pour y arriver, nous renforçons la collaboration avec Actiris, la mission locale et le CPAS. Actiris peut aider par sa Formation Professionnelle et Individuelle en entreprise. La Mission locale peut aider en faisant le match entre les entreprises et associations locales et les jeunes. Le CPAS peut aider les jeunes qui ont des difficultés à trouver un premier emploi sur le marché d’emploi régulier en offrant au moins un an d’expérience de travail via les article 60 et 61.

Nous voulons soutenir la formation des jeunes en augmentant considérablement le nombre de jeunes dans un trajet de formation. Cela commence par motiver des jeunes à suivre des formations d’animateur bénévole ou d’animateur sportif dans leurs associations respectives. Nous voulons ensuite multiplier le nombre d’opportunités pour des jobs étudiants. Nous organisons des activités parascolaires dans toutes les écoles. Nous augmentons l’offre de jobs étudiants dans les différents services communaux (sans préjudice pour les emplois existants). Nous centralisons l’offre de jobs étudiants communaux et des entreprises molenbeekoises sur le site de la commune. Par le biais du CPAS nous garantissons à chaque jeune en stage d’insertion professionnelle une formation ou un emploi.

Nous soutenons et collaborons activement avec les initiatives de formation professionnelle existantes. Nous soutenons ou initions activement de nouvelles initiatives de formation dans les secteurs culturel, sportif, des soins ou dans les métiers en pénurie.

La mission locale ne peut pas s’inscrire dans la logique de la chasse aux chômeurs. Ces dernières années, les missions locales ont été submergées par la procédure d’activation qui oblige les chercheurs d’emploi à se présenter pour prouver leurs démarches. La conséquence est que l’accompagnement réel a été mis sous pression par cette charge administrative. Plusieurs missions locales ont dû fermer leurs portes, car elles étaient dans l’incapacité d’encore traiter plus de nouvelles demandes.

La mission locale doit contacter les entreprises molenbeekoises pour établir les emplois futurs nécessaires. Dans les grandes entreprises, administrations, banques et services de la commune, des centaines de travailleurs partiront à la retraite dans les dix années à venir. Faisons un cadastre des profils nécessaires pour remplacer ces travailleurs. La mission locale peut organiser, en collaboration avec les services régionaux de formation, les formations et stages nécessaires pour préparer des candidats pour ces fonctions.